• Des coups comme ça !

      

    Nous étions au Portugal en voyage de noces.

    Il ne m'arrive que des coups comme ça !

     

    Il ne m'arrive que des coups comme ça !

     

    Je voulais vous compter cette anecdote pour vous faire rire ! Je peux vous dire que si un homme ne me traite pas comme il se doit avec courtoisie et politesse, il en prends plein son grade : Autant pour une femme ! Cela m'est arrivé déjà deux fois : si je n'ai pas croisé le fer en situation réelle, ce n'était loin. Il faut vous dire qu’il y a une phrase que je ne supporte absolument pas de la part d’hommes misogynes et phallocrates qui me font sortir de mes gongs ! Cette phrase est celle-ci :

    — "Moi, je ne parle pas aux femmes !"

    Ah ! Oui ? Et bien moi, je parle aux hommes que ça vous plaise ou non ! Espèce de sagouin !

    En six occasions, je peux vous dire que ces messieurs n'en menaient pas large car rien qu'en paroles, ils n'ont pas eu le dessus : ils ne pouvait pas en placer une ! J'ai même eu mail à partir avec le médecin expert qui voulait que je me mette nue pour regarder mon cou suite au coup du lapin que je venais de subir ! Il a eu son compte en parole également et je n’ai pas cédé d’autant plus qu’il y avait un collègue à lui dans sa salle d’examen , et qu'il n’avait rien à faire dans ce cabinet d’examen.

    Ils voulaient tous deux se rincer l’œil, d'autant plus que j'étais en pleine floraison : trente ans. Je n'ai pas cédé, et il fut obligé de consulter mon cou, alors que j’étais en combinaison. Il était furibard, et vexé de ne pas avoir réussit à me faire céder devant son ami et collègue.

     

    Ensuite, ce fut ce gros juge, pas sympathique du tout, qui devait juger l’affaire de mon accident. Quand il me demanda de narrer mon histoire, il commença par me contredire sur plusieurs points, ce qui commença par m'exaspérer. Alors, comme ça, ce salopard de chauffard qui avait télescopé, par l'arrière, une R5 qui, par la force du choc avait, bien sûr, rebondi sur notre 403 à l’arrêt elle aussi puisque « feu rouge pour toute le monde », que mon époux, le pieds sur la pédale du frein, surveillait, dans le rétroviseur les voitures derrière nous en attendant que le feu passe au vert, à vu la simca arrivée sans freiner. A l’époque ou je vous compte cette histoire, il n’y avait pas encore, dans les anciennes voitures, les ceintures de sécurité, et mon mari pressentant l’accident, me fit barrage avec son bras, car nous n’avions pas non plus, de rehausseur de dossier pour la tête. ( c'est d'ailleurs, à cause de cet énergumène, rond comme une queue de pèle, que j'ai eu ce fameux coup du lapin : deux vertèbres inversées en forme de W : C4 & C5. Je ne vous dis pas les conséquences de cet accident : ce serait trop long ; mais le fait est que nous avons dû porter plainte car je suis restée trois semaines au centre de soins. Le jour de l’audience concernant le procès que nous avions attenté contre ce représentant en spiritueux qui se servait bien au passage, ( je suppose qu'il ne devait pas rapporter grand chose comme recette mensuelle à son patron ! )

    Pour en revenir à ce cher vieux juge qui croyait encore tout savoir sur la façon d'intimider les jeunes gens, ne sachant pas à qui il avait à faire, essayait de me faire dire que j'avais entendu, soit ( trois Bangs ) au lieu de deux que ma première affirmation disait être la bonne version. Il faut vous dire que ce chauffeur complètement abscons avait prit en sandwich entre notre 403 et sa Simca fourgonnette ( taule renforcée à l'époque ), le jeune conducteur d'une R5, ( taule très fine ), à l'arrêt, comme nous l'étions, nous-même, également. Ce pauvre jeune homme qui allait voir sa jeune femme venant d’accoucher à l’hôpital Fond Prés, Toulon, avait les deux jambes brisées. Moi, folle de rage, j’étais sortit ( avec mon coup du lapin : ce qui n’était pas prudent, mais heureusement, pas mortel ) de ma 403 et j'étais partis tout droit sortir le sale type bourré comme un ail de sa voiture en lui administrant des baffes pour lui remettre les idées en place et en l'admonestant d'une façon qui ne souffrait aucune réplique. Le coup que j'avais pris et qui, grâce à mon mari, était bénin sur le moment, avait empêché ma tête d'aller se fracasser sur le pare-brise. Elle m'avait, en réaction, rendue agressive, et l'état de nerfs où je me trouvais était la conséquence de mon état de choc. C’est mon mari qui est venu me calmer en attendant la police et l’ambulance pour le jeune homme et moi.

    Pour en revenir à mon juge qui du haut de son perchoir me regardait d’un air hautain, tenant absolument à me faire dire que j'avais entendu trois "Bangs" alors que taper dans une R5 à l'arrêt, puis envoyant cette petite voiture dans la notre ayant une carrosserie double, n’avait produit que deux "Bang". J'étais hors de moi et je signifiais au vieux juge, que la bien séance exigeait peut-être qu'on le respecta pour sa fonction, mais que je ne changerais rien de ce que j’avais déclaré dans le procès verbal. Devant ma petite personne, il persistait à tout prix dans sa version qui était fausse. Pour ma part, je donnais toujours la même réponse depuis le début de l'audience. Le juge ne sortait pas de ce qu’il voulait me faire admettre, et je n’en comprenais pas la raison. « trois "Bangs ?» Je lui signifiais du haut de mes 1 mètre 65 que s’il continuait dans son idée faussement exacte, je tournerais les talons et m'en irai sans plus de formalités. Comme il continuait et que j'avais l'impression qu'il m'embrouillait sciemment, je lui dis sur un ton qui n'admettait pas de réplique, qu'il ne me ferait jamais dire ce que je ne voulais pas dire et que je m'en irais de ce tribunal même si cela ne se faisait pas. Sur ces mots, je tournais les talons et m'en allais de la salle d'audience jusqu’à la porte du tribunal, faisant fit des magistrats en présence et des spectateurs effarés devant mon impertinence. Je fut interpellée aussitôt par le bedonnant juge antipathique à souhait qui, sur un ton péremptoire, me menaça :

    Si vous ne revenez pas à votre place sur l’instant, je vous inculpe d’insultes à magistrat, accompagnées d’une amende ! Revenez immédiatement à la barre, madame Nicolas ! Je lui répondis de l’endroit où je me trouvais que je ne reviendrais pas à ma place, s’il continuait à me forcer à dire ce qui, pour moi, était complètement faux, qu’il n’était pas sur les lieu de l’accident pour affirmer sa théorie. Mon aplomb le fit bégayer, et de colère, il était devenu tout rouge. Jean-Michel me supplia de revenir à la barre et de ne pas m’entêter sous peine d’amende et peut-être plus... Je revînt de mauvaise grâce parce que mon époux me le demandait et non le juge.

    Nous avons obtenu ce que je voulais concernant le compte rendu de l’audience : c’est à dire ( deux bangs et non trois ). Le conducteur de la Simca fourgonnette était, pour moi, un habitué des bouteilles d’alcool au volant. Je le signifiait au juge, arguant qu'il était inadmissible qu'il s'en tire sans amende, et sans aucune sanction. Qu'au lieu de tergiverser autour des bruits entendus au moment des impacts, le plus important était de le sanctionner, que ce n'était pas moi l'accusée mais lui ! Voilà maintenant que je lui dictait comment faire son métier ? J’ai cru que le vieux juge allait avoir une syncope. Peu m’importait son malaise : moi, je ne me départissais pas de mon semblant de calme.

    Pour le conducteur de la simca fourgonnette, je ne lui pardonnais pas ce qu’il avait fait sous l’emprise d’une ivresse prononcée et je lui signifiais mon mécontentement devant l’assistance. Une fois de plus, le juge s’en étouffait de rage devant mon indiscipline. La scène était devenue ubuesque. Néanmoins j’obtins gain de cause et gagnais mon procès avec une indemnisation conséquente pour mon coup du lapin où j’aurais pu perdre la vie. Il me reste quand même des séquelles !

    J’avais plaidé pour mon cas et malheureusement, je ne su jamais ce qu’il était advenu du jeune marié et de ses jambes brisées.

    Je ne supporte pas l’autorité qu'elle quelle soit ! Vu ce que j’ai enduré à cause de cet abus d’autorité employé par les bonnes sœurs, les familles d’accueil chez lesquelles je fus placée lorsque j’étais enfant. Ça laisse des marques : d’où mon caractère vindicatif. Je suis une insoumise à l’autorité ! Une rebelle ! Lorsque l’on veux me faire céder alors que je sais que j’ai raison ! Rien ne peut me faire changer d'avis !

    J’aime ce qui est juste ! Je suis une personne douce si l’on ne me cherche pas. Je suis prête à me mettre au milieu d’un couple qui se dispute dans la rue si la femme est malmenée : pareil pour des enfants ou des animaux. Je ne supporte pas l’injustice ! A chers amis(es) ! Je vous ai donné de la lecture ! MDR !

    N. GHIS

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 18 Octobre 2017 à 20:06

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    Samedi 13 Janvier 2018 à 08:28

    Bonjour Douce Ghislaine, 

    Merci pour tes vœux, tes petits mots, sont pour moi de vrais cadeaux, tu m’as surpris, parce que j’ai presque quitté la blogosphère, paresse et manque d’idées tous se sont accumulées pour m’éloigner de ce que j’ai adoré, « écrire, raconter et lire ceux qui m’encouragent à le faire » puis c’est la rupture. Mais on ne peut pas oublier définitivement, car l’oubli est comme une bibliothèque ou l’on range ses vieux souvenirs. Grâce à toi, 2018 sera pour moi l’année de la chance et de l’espérance. Je te souhaite à mon tour que chaque jour de cette nouvelle année, soit pour toi encore plus heureux que le dernier !

    Je te souhaite tout le bonheur du monde.

    G.M.Hamdibeyrose

     

      • Samedi 13 Janvier 2018 à 13:02

        G.M.Hamdibeyrose

        Bonjour à toi, Je suis heureuse que tu reviennes vers nous ! Amitié, Ghislaine.

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