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    La légende de Guillaume Tell

     

    Qui n’ aime pas les pommes ?  Moi ! Je ne supporte pas les pommes et j’en mange que très rarement. C'est drôle les coïncidences ! Je vous parle de pomme, et justement, j'ai une anecdote à vous raconter au sujet des fameuses pommes. Je suis pourtant d'origine Normande même si je suis née à Paris !

    C'est une légende connue qui a beaucoup ravit les petits à l'époque où l'internet et autres babioles coûteuses pour les parents, n’existait pas. les enfants aiguisaient leur imagination avec la lecture : moi, la belle première.

    la chose dont je vais vous compter l'histoire, s’avère exacte en parlant de ce fameux fruit. Mais lorsque l'on aime pas les pommes, faut-il se forcer ? Et comme disait ma belle-mère qui était avec mon beau père, d’origine Espagnols, eux diraient :" Ça fait Télissia " ( frisson partout ) pour ceux et celles qui ne connaissent pas ce mot.

    Je ne suis pas sûr de l'orthographe, car je croie que c’est du patois espagnol ; mais  je n'en suis pas sûr. Tant pis. (rire) HÉ ! Oui, la peau et la chair de la pomme me fait cette impression, surtout si c'est quelqu'un qui croque juste à côté de moi, cela me faire exactement l'effet d'un morceau de craie sur le tableau noir de mon enfance. Une fourchette qui racle une assiette avec ses piques, me fait également le même effet : au choix. HI!HI!HI ! En m’étendant sur la question, me voici en plein dans une histoire de pomme très connue.

    Qui connaît en entier la légende de Guillaume Tell ?

    Ah ! Pour les pomme ! Je n'aurai pas été copine avec ce monsieur quoi que lui, les mangeait ; mais il s'en servait aussi pour une autre raison :  il devait viser, simplement, en se servant de ce fruit, la tête de son fils qui devaient le faire tenir en équilibre sur le haut de son crane sans bouger : il y allait de sa vie !

    Pas amusant du tout, sans compter qu'à cette époque, il ne valait mieux ne pas avoir besoin des services des médecins qui n'étaient pas très doués quant à leur médecine traditionnelles s'il y avait à intervenir là où, en théorie, l’on s’attendait à ce que la pomme chute pour laisser place à un crane dépourvu de cheveux ou s’imprimait un chemin dégarni : œuvre que la flèche de Guillaume tell aurait dû laissé comme trace sanguinolente sur le pauvre cuire chevelu du jeune garçon qui avait prêté, bien à contre cœur, son bourrichon comme cible. Heureusement que son père ne devait pas louper son coup !

    Si le bon Guillaume Tell avait été obligé d’exécuté cet ordre qui venait du gouverneur (cruel personnage de l’époque), c’est qu’il n’avait pas le choix : il devait montrer son adresse à l’arbalète, étant le meilleur arbalétrier de son canton. Le gouverneur, pour corser la difficulté, avait poussé le vice à exiger que ce soit son fils qui se prête à ce jeux malsain.

    Le bon Guillaume Tell était très malin et ne voulant pas exposer le précieux crane de son fils à la cruauté du gouverneur, trouva une autre astuce si il arrivait malheur à son unique enfant déjà grand.

    A cette époque, la Suisse dépendait encore du Saint Empire romain germanique. Les gouverneurs qui étaient envoyés dans chaque canton suisse pour représenter l'autorité de l'Autriche, étaient de véritables tyrans. Le gouverneur Gessler, n'était pas connu pour sa compréhension et sa grande mansuétude. Déjà, certains des plus courageux des habitants, s'étaient réunis pour fomenter un complot visant directement le gouverneur en jurant de rendre la liberté à leur pays au prix de leur propre vie.

    Tenu au courant du projet contre sa personne par une taupe à son service, le gouverneur Gessler décida de vérifier la loyauté de son peuple. Sur la place publique, il fit hisser son chapeau au bout d'une perche et exigea que chacun saluât à chaque passage son couvre-chef aux couleurs de l'Autriche.

    Personne n'osa braver l'ordre du gouverneur, sauf Guillaume Tell qui passait, comme je vous l’explique plus haut, pour le meilleur arbalétrier du canton. Celui-ci refusa de saluer l'emblème. Il fut arrêté sur le champ et conduit devant le gouverneur Gessler qui décida de ne pas le mettre immédiatement en prison mais de lui lancer un défi. Il ordonna que Guillaume Tell  et une flèche place Walter, son fils, au pied d'un arbre, une pomme sur la tête, fit reculer le père de 100 pas et lui demanda de prouver qu'il était bien le meilleur arbalétrier du canton en transperçant la pomme.

    Dans un premier temps Guillaume refusa de s'exécuter mais fut finalement contraint d'obéir. Guillaume tira et transperça la pomme qui se coupa exactement en son milieu ; mais il avait gardé sous son pourpoint, une seconde flèche qu'il avait décidé de réservé au gouverneur Gessler au cas où son fils fut tué. Lorsque Gessler entendit de la propre bouche de Guillaume à quoi aurait servi la seconde flèche s'il avait loupé son seul fils, il se mit dans une épouvantable colère et ordonna que le père et le fils soient enfermés dans la forteresse de son château ; mais il fallait traverser le lac pour s'y rendre. Le gouverneur Gessler, accompagné de son escorte, embarqua avec les deux prisonniers et ses fidèles lieutenants. dans cette fameuse barque. Durant la traversée un orage éclata. il fut si violent que les bateliers implorèrent l'aide de Guillaume Tell et Gessler ordonna qu'on détacha Guillaume pour qu'il aide à manœuvrer la barque : il était aussi bon arbalétrier que canotier. Pas de chance pour le gouverneur et ses homme qui lui promit même, s'ils arrivaient à bon port, de les libérer, lui et son fils. Guillaume réussit à faire accoster la barque, mais il prit son fils et sauta sur le rivage en repoussant la barque vers le large.

     

    Aujourd'hui encore, ce lieu est nommé le « saut de Tell ». Un peu plus tard, Guillaume Tell tendit une embuscade au gouverneur Gessler et le tua de son arbalète avec la flèche dont il n'avait pas eu besoin lors de sa démonstration sur la tête de son fils. La nouvelle de l´action héroïque de Guillaume Tell se répandit vite dans les villages avoisinants. L´exploit de Tell confirma les habitants dans leur volonté ferme d´acquérir

    l'indépendance et la liberté. Pour certains, cet acte de rébellion mena à la création de la confédération suisse en 1921.

    Malheureusement, Guillaume Tell périt plus tard dans les flots d’une rivière furieuse en voulant sauver un jeune enfant qui était en train de se noyer dans ses eaux tumultueuses.

    Mais ceci n'est qu'une légende ! Qui croit encore à l'histoire de Guillaume Tell de nos jours ? C'est pourtant une histoire vrai : Guillaume Telle à bel et bien existé.

     

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