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Le chêne centenaire
Le chêne centenaire
Du haut de sa montagne un arbre centenaire,
Avec sa mine altière, dominait la campagne.
Il avait grandit là, sous la voûte du ciel,
En étendant ses bras pour toucher le soleil.Grand arbre, plein de sagesse, majestueux et beau
Protégeait de son aile toutes sortes d'animaux;
Mais, oublié des hommes, il espérait en vain
Pouvoir, un beau matin, abriter un gamin.Notre arbre, malheureux du manque d'amour d'autrui,
Espérait en les hommes et attendait l'ami ;
Mais, il ne savait pas l'égoïsme du monde.
Perché sur sa montagne il ignorait l'immonde.Pourtant il voulait voir les gens de la vallée.
Il voulait les connaître, s'en faire des amis,
Mais Prudence, la fée, ne voulait pas risquer
La vie de son ami pour une simple lubie.
Sa décision fût prise d'aller voir par elle-même
Ce que les villageois pouvaient leurs réserver.
Par une nuit sans lune d'une froidure extrême,
Elle s'en alla laissant son ami désœuvré.
Quand au petit matin elle arriva enfin,
Son tout premier souhait était d'être invisible
Pour pouvoir, à son aise, voir ses contemporains
Sortir la carabine pour chasser les nuisibles.
Elle voyagea sans trêve et fît tout le village.
Vît un homme qui coupait du bois pour son chauffage.
A la menuiserie, elle vît des arbres entiers
Pour devenir des meubles, se faire découper.Elle vît le charpentier, le bûcheron et sa hache
S'affairer sans remord à couper d'autres arbres.
Jeunots et villageois s'appliquant à leur tâche,
Pour Noël, eux aussi, coupaient de jolis arbres.Après bien des déboires et mûres réflexions,
Prudence : la fée du chêne, prit une résolution.
Il fallait vite partir sans même se retourner
Et, pour ne pas souffrir, les humains, oublier.Il n'était pas souhaitable, pour son ami le chêne,
Qu'il quitta sa montagne pour vivre auprès des hommes.
Il serait bien vite couper pour prendre une autre forme,
Sans même qu'on se soucia s'il avait de la peine.L'homme se voulait juste. l'homme se voulait doux;
Mais il se détruisait et il détruisait tout.
Sans bien se rendre compte des ravages qu'il causait,
Tout en creusant sa tombe sans cesse il avançait.Après bien du dépit et très désappointée,
Notre fée voyageuse réintégra son arbre,
Rapportant avec elle, moult renseignements.
Il fallu pourtant bien se rendre à l'évidence !Grand chêne comprit alors que l'air qu'il respirait,
En haut de sa montagne était plus saint qu'en bas
Et que le bûcheron, s'il s'en venait par là,
De sa hache complice en bûches le réduirait...Il valait mieux qu'il reste là-haut, sur sa montagne,
Protégé de tous maux, n'ayant pour seule compagne,
Que son amie la fée le guidant dans ses choix,
Entouré d'animaux qui habitaient ce bois.Grand chêne avait comprit que sa vie était là.
Il savait, aujourd'hui, qu'il était à sa place.
Sont rêve était de vivre sans qu'on trouva sa trace,
Loin des bruits du village qui raisonnaient d'en bas.C’était un bon vieux chêne aux glands appétissants.
Ce chênes centenaire voulait aimer les gens.
S’occuper des humains sans connaître leur fond,
Il voulait les comprendre : pas être moribond !
Y’avait rien à apprendre des hommes et leurs penchants,
Tuant pour leur plaisir tous ce qui est vivant.
Car ils sont bien les pires prédateurs de la terre !
Ils pensent d’abords à eux, plus qu’à notre univers.
Il en est bien ainsi depuis la nuit des temps
Malgré les tentatives de raisonner les gens.
Il ne pensent qu'à eux, se servent en premier,
Détruisant peu à peu, la terre dans sa beauté.
N. GHIS
Ps : Avez-vous remarquez que la plus par des gens en général, principalement ceux et celles qui ont un bac +++, qui sont journalistes, ou présentateurs ( féminin-masculin ) à la télévision, ne font plus les liaisons, escamotent les négations, et autres, lorsqu'ils parlent?
Je ne sais pas vous ; mais moi, cela me dérange...
Tags : sans, chêne, arbre, homme, montagne, hommes, méchants, prédateurs
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Commentaires
Bonjour,
C'est très bien fait,
de jolis contes !
j'aime bien votre curseur,
où l'avez-vous trouver ?
Merci , Monyka , bisous
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Vendredi 20 Avril 2018 à 18:46
Merci pour vos messages.
Pour mes curseurs, je ne saurais vous le dire,
car la personne qui me les a fait ne vient plus sur eklablog.
Je suis désolée.
Bonne fin de semaine ! Ghislaine.
http://la-rose-de-janvier.eklablog.com/le-cagibi-1-a126573688
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Votre curseur se trouve dans le css ,
de votre bouton personnalisation du blog !
Mais peut être que vous ne connaissez pas encore ?
Monyka, clic : Bisous
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Vendredi 20 Avril 2018 à 19:08
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Oui assez travailler, bonne soirée et bon repos !
je vais moi aussi fermer, sinon,je vais faire brûle mon repas !
A demain, bisous !
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j'aime beaucoup , les sentiments sonr bien contés. bonnes Pâques.
A vous aussi , je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques, et vous remercie de votre passages sur ce blog. Ghislaine.