• Personne

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    Il s’appelait « Personne »

     

    Bien au chaud, dans ma voiture, j'observais la neige qui tombait dru. Je m'étais arrêtée pour attendre une accalmie, car avec cette neige qui tombait dru, on n’y voyait pas à deux pas. Sortant de nul part, la vue d'un vieil attira mon attention. Son pas lent, son dos voûté, manquant de tomber sous les bourrasques de vent, le vieil homme me fît pitié. le vieillard serrait son vieux manteau croisé sur sa poitrine comme si c'était son seul trésor. Visiblement, il n'attendait plus grand chose de la vie. Je le regardais intriguée, et je ne pouvais détacher mon regard de cette apparition lutant au milieu des tourbillons de neige qui s'enroulaient autour de lui comme pour le dissimuler à mes yeux. Mon intérêt se concrétisait sur lui: il avait l'air très âgée et il avait triste mine. Je ne sais trop pourquoi, une impulsion me força à quitter le confort de ma voiture et je m'élançais vers cette hombre qui se distinguait à peine dans ce froid hivernal et cette neige collante.

    Ma voiture n'avait plus aucune importance et ce que j’attendais non plus. De voir ainsi ce pauvre homme solitaire dans cette froidure, je ne pu m’empêcher soudain de lui crier :

    _ « Ou allez-vous comme ça brave homme?! Ou allez-vous?! »

    Le vieillard, trop saisit par le froid, n'entendit pas. et continuait sa marche dans la neige et le vent glacial, insensible à l'appel que j'avais bredouillé. J’eus honte et je senti mes yeux au bord des larmes. Je pensais en moi-même : _ « N'y a t-il pas quelqu'un prêt à le secourir ? Vais-je le laisser, dans le soir, s'évanouir, et devant la misère, allais-je rendre les armes ? »

    Je ne sais trop comment, deux pas derrière lui, tendant les mains vers l'homme, doucement je lui dis :

    _ Il y a là une auberge. Venez vous réchauffer. Comment vous nommez-vous ?  Il répondit : « Personne ».

    _ Personne ?

    Un peu interloquée, je le pris par le bras et l’entraînais quand-même vers la salle éclairée. Notre entrée impromptue fît s'arrêter les langues, et chacun détailla le vieux mendiant... et moi. Je fis asseoir « Personne » qui ne protesta pas. Tous ses membres tremblaient : Il il grelottait de froid. Je supposais qu'il devait avoir la faim accrochée au ventre. Je commandais à l'aubergiste :

    _ Deux potages bien chauds et un vin du pays. Vous y ajouterez une grosse miche de pain ainsi que du pâté, un bon saucisson sec et puis un bon fromage du pays aussi : tout ce qu'il faut pour ce brave homme qui vit dehors et qui n’a pas pour s’abriter. Ah ! J'oubliais ! Avez-vous des petits cigarillos ou du tabac gris pour sa pipe ? Il ne peut guère profiter de grand-chose vu son âge avancé ! Passer l'hiver dehors nécessite des calories ! Tout lui est donc permis ! Qui sait pour combien de temps encore il va pouvoir tenir par ce temps rigoureux et dans l'indifférence totale de ce monde cruel ! Puisqu'on y est, vous me préparerez la même chose dans un sac à dos : j'ai vu que vous avez pas mal de choses dans votre arrière boutique. Je pense que vous devez avoir tout ça puisque vous faite épicerie, tabac et bazar ? Ensuite, nous attendrons à cette table au fond, près de la cheminée, et vous nous apporterez deux grands bols de potages bien chauds. Je vous remercie.

    L'aubergiste ne cachât pas son étonnement devant ma commande. Tout au long de mon monologue, il n'avait pas bougé d'un poil. Réticent à me servir, et ça se voyait. Il attendait, son regard allant de mon étrange compagnon à moi sans décoller ses pieds de derrière son comptoir.

    _ Et bien, quoi ? Qu'attendez-vous pour bouger ? Je vous ai passé une commande, il me semble ?! Vous n'avez pas ce que je vous ai demandé ?!

    L'homme fît un signe de tête qui, sans aucun doute, voulait dire qu'il avait ce que je demandait en me montrant l'entrée de l'arrière boutique que j'avais déjà remarqué, mais il ne décollait toujours pas ses pieds de derrière son bar. L'idée me vînt de sortir quelques billets de mon porte-feuille qui se trouvait être dans mon sac à mains. A la vue des billets, l'aubergiste se décida à ouvrir sa bouche en esquissant un léger sourire. 

    _ Vous n’êtes pas très prudente, madame, de sortir tous ces billets devant les clients. Il se pourrait bien que dans le lot, quelqu’un vous attende à la sortie, dès que vous aurez franchir le seuil de cette porte.

    _ Ne vous occupez pas de ce que je fais, et occupez-vous plutôt ce que je vous ai demandé. Si je ne vous avais pas montré que j’avais de quoi payer, vous ne m'auriez pas servie ! Êtes-vous en mesure de refuser ma commande sans vous en mordre les doigts ? C’est une commande très alléchante pour votre tiroir caisse ! C'est une aubaine pour vous par ces temps qui courent ! Vous faites une très bonne affaire !

    Ne sachant que répondre devant ma tirade, l'aubergiste ouvrit juste la bouche pour me dire :

    _ « Bien, madame », tout en continuant d’essuyer les verres de ses lunettes. Nous avons tout ce ce dont vous avez besoin.

    _ Bien ! Lui dis-je, en lui faisant miroiter de nouveau les billets que j’avais encore dans ma main avant de les remettre dans mon sac. J’ajoutais :

    _ Faites en sorte de lui trouver également un abri pour la nuit : l'écurie fera l'affaire: J'ai vu que vous en aviez une. Je veux que ce vieil homme dorme au chaud cette nuit ! Il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors ! Je vous paierais pour votre dérangement.

    J'avais froid, et mon compagnon de fortune aussi. Impatiente, je grommelais :

    _ Alors, aubergiste ! Vous, vous bougez ou dois-je aller ailleurs ? Il y a une autre auberge un peu plus loin dans le bourg. Au point où nous en sommes, je peux tout aussi bien ressortir et aller voir si je peux être mieux servir chez votre... concurrent. L’aubergiste se décida enfin à se mettre en mouvement devant la perspective de la somme importante qu’il allait se palper en plus des consommations. Le pauvre vieux ne disait mot. Il restait assit près de la grande cheminé tenant tout un pan de mur de la grande salle, et attendait que je vienne également m’asseoir.

    Cette immense cheminée dispensait généreusement sa chaleur à l’assemblée des consommateurs, ce qui n’incitait pas les habitués à se risquer dans la tempête où le vent qui soufflait fort, et la neige collante tombant déjà depuis plus d’une paire d’heures, était beaucoup plus drus que lorsque nous étions arrivés : cela ne leurs donnait pas du tout envie de sortir goûter au blizzard qui pénétrait les vêtements. Les gens se sentaient trop bien dans l'auberge, et à les voir, aucune personne présente n’avait envie de s’aventurer au dehors, dans ce froid glacial.

    Une torpeur bienfaisante et pénétrante de sérénité envahit mon brave vieux. Sa pelisse usée sentait le chien mouillé. Ce n'était guère plaisant comme odeur. Je la lui fit quitter et lui dis gentiment :

    _ Elle est toute mouillée. Ne croyez-vous pas qu'il faudrait la sécher ? Laissez-moi m’en occuper.

    Le vieille homme visiblement harassé, ne me répondit pas. Il se leva de sa chaise, se dirigea vers l’âtre, prit deux chaises inoccupées, les mis dos à dos en prenant soin de les écarter à bonne distance l’une de l’autre puis, étala son vieux manteau soigneusement au dessus, en équilibre et pas trop près des flammes : Le foyer rougeoyant le parsema d'étoiles. Une brume légère s’éleva lentement. C'est vous dire à quel point ce vieux vêtement mouillé comptait de trous ! Ayant accompli sa tâche avec soins, le grand-père mesurant ses gestes et économisant ses forces, revint s’asseoir.

    Depuis notre entrée insolite, la défroque séchait et le bonhomme se restaurait avec une apparente satisfaction en me prodiguant de nombreux sourires édentés, et signes de tête que je traduisais comme autant de remerciements.

    Au contact du grand bol de soupe, ses mains maigres et violacées, lentement se réchauffaient. Assise en face de lui, je contemplais le calme de ce vieil homme qui mangeait avec un appétit faisant plaisir à voir. Pour ne pas l’embarrasser et parce que j'avais eu froid moi-même en l’interpellant, il me prit l’envie de le questionner : non par curiosité, mais plutôt pour lui venir en aide si cela était dans mes cordes. Pas un mot ne sortit de sa bouche édentée, mais ses yeux exprimaient ce qu’il n’osait me dire. Je compris qu’il ne demandait pas l’aumône et que je devais respecter son silence. Il ne voulait pas être un assisté. Je sentais sa gêne et je me fis violence pour ne pas insister moi non plus. Je me devais de ne pas lui enlever le seul trésor qu’il lui restait encore en ce monde : Sa dignité.

    Sans plus se soucier du vieillard grelottant, les gens avaient reprit leur discussion oiseuse. Ils avaient oublié ma présence et « Personne » : comme quoi, la pauvreté n’est bien vue que d’en haut, et nul n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Pour la plupart des gens, qu’importe les errants pourvu qu’ils aient le ventre plein et qu'ils soient au chaud !…

    Après une copieuse collation dispensée avec le plus de tact possible, et pour ne pas humilier mon invité par rapport à sa précarité, je restais avec lui le temps qui lui fallut pour reprendre contact avec cette sensation d’avoir le ventre bien plein, et le corps au chaud, ce qui ne lui était certainement pas arrivé depuis des lustres !

    Passé la troisième heure de présence en cette auberge, le vieil homme se leva, pour reprendre sa pelisse trouée, et remettre les chaises à leur place. Revenant sur ces pas, il prit le sac à dos que je lui avait fais remplir de victuailles, me salua avec, dans son regard pétillant de gratitude, une infinie reconnaissance puis, il quitta la salle accompagné par l'aubergiste, afin qu'il puisse dormir dans l'écurie, à la chaleur des chevaux, comme je l'avais expressément demandé. Après m'avoir salué, le vieil homme suivit le tenancier de l'auberge sans un regard pour les habitués, sans même se retourner une dernière fois sur moi. Ce n’était pas de l’ingratitude ! Non : c’était simplement de la discrétion.

    J’ai toujours souvenance du mendiant solitaire. Une chose m’a frappé que je n’oublierai plus : Pas une seule fois sa main ne fût tendue, et nul ne fût plus digne que lui... dans sa misère.

     

    N. GHIS.

      

    Il s'appelait 'Personne" 

    N. Ghis. / 2016

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    « La valse de l'hiverLes malheurs de Gigie -3- »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 24 Novembre 2016 à 16:37

    Hello Ghislaine

    Très joli texte en hommage aux gens dignes dans leur misère.

    Nous en voyons parfois, ils ne tendent pas la main comme les autres, ils vous regardent passer et parfois nous réagissons à retardement. Nous revenons vers eux..............

    Les gens sans empathie qui méprisent les pauvres ne sont déjà plus des humains....

    Amitiés

    Jo

      • Jeudi 24 Novembre 2016 à 16:46

        Comme tu as raison, Jo! Je ne peux supporter de voir des personnes sans abri dans la rue. C'est vrai: je ne peux plus sortir aujourd'hui à cause de mes malaises qui m’empêchent même de conduire, car ils me prennent qu'importe quand. Mais j'ai eu beaucoup d'expériences dans ma vie, et c'est grâce à ces expériences que j'ai écris cette histoire. Merci d'être passé me voir mon cher ami Jo!Avec toute mon amitié, Ghis.

         

    2
    Lundi 19 Décembre 2016 à 10:28

    bonjour ma douce amie , tu sais j ai lu ta nouvelle et oui les gens malheureux y en a tellement

    je suis triste aujourd hui je ne sais pas pourquoi , l approche de ces fetes surement

    je penses bien a toi qui est pas bien non plus

    je t embrasse fort Elyci

    3
    Lundi 19 Décembre 2016 à 10:51

    coucou Gigi tu sais je deteste les fetes , je suis seule alors

    je te donnes une creation que j ai faites , j e debute je suis pas encore tres douée 

    mais c est avec mon coeur que je la donne ma douce

    je t embrasse Elyci

      • Lundi 19 Décembre 2016 à 11:04

        Ho!!! Elle est très belle! je la prends volontiers ma puce, et le la reçois comme un beau cadeau de noël! Bisous et merci pour cette gentille attention. Tendresse, Ghislaine.

    4
    Jeudi 22 Décembre 2016 à 17:28

    je passes te souhaiter un bon Noel ma douce Gigi je fais noel avec une voisine je ne serais pas sur les

    blogs avant lundi des courses a faire donc voila

    je te fais un cadeau mon amitie ma douce amie

    je t adore tu es une femme merveilleuse et je suis heureuse de te connaitre

    prends bien soin de toi ma douce

    je t embrasse

    Elyci

      • Jeudi 22 Décembre 2016 à 17:48

        Que je suis contente que tu ne sois pas seule!!! Joyeux noël ma chérie et merci pour ta gentillesse! Amitié et Tendresse, Ghis.

    5
    Lundi 26 Décembre 2016 à 13:45

    coucou Gigi ouf Noel est parti c est super ça , c est finit tu vas bien ma douce amie

    j espere que oui moi ça va mieux même si ma fille fait encore des siennes

    je t embrasse tres fort ma douce amie

    Elyci

      • Mardi 27 Décembre 2016 à 11:13

        Je suis heureuse que ce se soit bien passé pour toi! Nous, ça s'est passé à la maison, tranquilles.

        Le 25, nous avons eu ma fille et nos petits enfants qui sont grands.

         Alors, ta fifille fait des siennes? Ma pauvre Elyci!  Ne perds surtout pas le moral: c'est important! Tu as mon N° si ça ne va pas. Bonne journée quand même ! amicalement, Ghislaine.

    6
    Jeudi 29 Décembre 2016 à 18:18

    Coucou Ghis. Comme il est beau et plein de sensibilité ce texte. La vie se montre bien cruelle parfois pour certain et ô combien cela est triste et injuste. Et pourtant bien souvent ce sont ces gens qui ont le plus d'amour et d'amitié à offrir aux autres, avec authenticité, car eux ils ont compris les vraies valeurs de la vie dans leur indigence! Très belle soirée à toi mon amie et gros bisous de Kannelia.

    7
    Mardi 3 Janvier 2017 à 18:05

    Bonjour Ghislaine

    Tu es Ghislaine qui venait sur mon blog rouge (pour le moment) ?

    On y pense pas assez à ces pauvres gens qui sont dehors, au froid, qui ne mangent pas comme il le faut
    Tous les ans, en hiver, on en entend un peu parler à la télé
    Mais c'est toute l'année que ces personnes là, souffrent

    Très joli blog !!! j'aime beaucoup

    Bonne soirée à toi, bisous, amitiés

      • Mardi 3 Janvier 2017 à 18:17

        Merci ma chère Kikounette pour ton passage, et merci pour tes compliments qui me touchent beaucoup! Je te souhaite un très bon milieu de semaine et encore une très bonne année! Amicalement, Ghislaine.

    8
    Jeudi 12 Janvier 2017 à 13:47

    Bonjour Ghislaine , un grand merci pour tes voeux et reçois les miens pour tout ce que tu veux  avec retard ! . Ayant les yeux douloureux je ne peux plus rester trop longtemps devant l' écran donc il faut écourter ma présence chez les amis ! . Je passerai plus souvent sur tes textes si sympas ,  gros bisous , escapade ,

      • Jeudi 12 Janvier 2017 à 13:54

        Tu sais, tu n'es pas obligée! Je sais pour tes yeux!  Mais je t'ai prise en sympathie et c'est tout ce qui compte! Je ne viens pas souvent parce que j'écrie beaucoup, mais je pense à toi, et quelques fois je me dis que je te néglige et c'est pas bien de ma part. Je suis une vilaine fille! LOL, Ghislaine.

    9
    Jeudi 12 Janvier 2017 à 14:04

    hihi tu me fais rire Gigi tu n es pas vilaine du tout , tu es un amour

    moi j adore ce texte si beau et su vrai , oui y a des gens qui sont seuls et dehors en hiver

    c est horrible et si triste, et comme le dit Kannelia eux connaissent les vrais choses de la vie

    je t embrasse Elyci merci Gigi d'etre comme tu es une dame adorable et charmante que je suis tres heureuse de connaitre oui merci

    10
    Jeudi 12 Janvier 2017 à 14:21

    Hello Ghislaine

    Un petit coucou pour te montrer que je pense bien à toi, je t'aurais bien amené un peu

    de soleil mais il se fait rare chez moi également; hihihi

    Amitiés

    Jo

    11
    Lundi 16 Janvier 2017 à 10:59

    Très belle histoire mais malheureusement si réel de constater qu,il y a tant de gens 

    et plus que l'on croit dans cette misère .

    De simples gens comme nous dont on ne connait rien de leur passé 

    et qui pourtant certains d'entre eux ont peut-être vécus une vie enrichissante 

    mais trop souvent abandonné avec le temps ou la vieillesse .

    Ignoré de la société en général .

    De nos jours , nous avons plus de compassion en aidant un  chien ou un chat abandonné

    qu'un être humain comme nous . 

     

    Il y a heureusement encore des gens qui sont touchés par cette dure réalité .

     

    je vous souhaite charmante Ghislaine un très bon début de semaine en ce lundi !

     

    Marc

     

      • Lundi 16 Janvier 2017 à 11:24

        Merci marc pour votre analyse et votre compréhension concernant cette histoire. Tout le monde ne pense pas comme nous, malheureusement. Il faut parler des choses qui laisse beaucoup de nos contemporains indifférents à cette détresse humaine. " Il s'appelait personne" est une fiction pour faire prendre conscience de ce qui se passe à notre porte... pas très loin de chez nous... sans que l'on s'en rende compte... peut-être parce que le monde devient de plus en plus indifférent aux malheurs d’autrui, personnel, égoïste. Plus la société avance, change, se modernise et plus il y a de gens qui ne mangent pas à leur faim sur cette planète.  la vie est tellement dur de nos jours, que l'on se dit qu'à notre échelle, nous ne pouvons pas faire grand chose parce que nous même, nous avons tout juste de quoi vivre, et que notre famille passe avant ces malheureux... Et puis, il y a les services sociaux qui œuvrent dans l'ombre. Il y a aussi des bénévoles qui ont la charité au bout des doigts. Tout cela ne suffit pas: Il y a trop de malheureux sur terre pour de multiples raisons qui leurs sont propres. L'indifférence tue les différences!...

        Constatation:

        La misère humaine est devenue un business. On se fait du fric sur le dos des déshérités.

        Il ne faut pas se voiler la face!

        Le gouvernement sait ce qu'il fait pour appauvrir le petit peuple,

        tandis que les lobbyings se gavent!...

        Bonne journée à vous Marc! Ghis.

      • Vendredi 20 Janvier 2017 à 10:44

        Bonjour Marc,

        Merci pour votre message sue  ce texte. Lorsque j'étais jeune mariée, j'ai connu, alors que je travaillais au Prisunic de Versailles, un clochard qui était toujours saoul. Il déambulait dans les rue et même dans le lieu ou je travaillais. Il chantait à tue-tête n'importe quoi: ça n'avait même pas de sens. les responsables du magasin l'obligeaient à sortir parce qu'il gênait la clientèle. Il sentait mauvais et il dérangeait vraiment.

        Plus tard, j'ai su par mon mari, à cette époque, pompier justement à Versailles, que ce clochard nauséabond, avait été un  avocat très renommé et encore très riche, et il avait une très grande maison qu'il n'habitait pas: il préférait vivre dehors... vivre dehors... Pourquoi ce choix? Nul n'aurait su le dire. Il était saoul  du matin au soir. C'était incroyable de voir cet homme cultivé, en être réduit à cet état de fait !

        Cet un exemple parmi tant d'autres. que sait-on de la vie et des malheurs de ces gens qui en sont réduit à ça?... de plus, il ne mendiait pas! Quel malheur l'avait frappé pour qu'il ne s'en remette pas?

        Il y a des gens qui sont instruits et qui finissent dans le ruisseau...

        Ghis.

    12
    Jeudi 19 Janvier 2017 à 18:59
    Bonsoir chère Ghislaine superbe texte j aime beaucoup,mille merci pour ta gentille visite et pour ce sublime gifs que tu m a déposer,je te souhaite une bonne soirée et prend bien soin de toi en cette période de froid...gros bisous...Pascal
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