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Prudence la petite fée
Les petites histoires de nos grand-mères
Conte écologique...
" Prudence la petite fée du vieux chêne"
(Remake du premier conte mais plus long et plus complet)
Du haut de sa montagne un arbre centenaire avec sa mine altière dominait la campagne. Il avait grandi là, sous la voûte du ciel, en étendant toutes ses branches pour toucher le soleil. Grand Chêne, plein de sagesse, majestueux et beau, protégeait de son aile toutes sortes d'animaux; mais, oublié des hommes, il espérait en vain pouvoir, un beau matin, abriter un gamin.
Notre arbre, malheureux du manque d’amour d’autrui, Espérait en l’humain et attentait l’ami; mais il ne savait pas l’égoïsme des hommes. Perché sur sa montagne, il ignorait le monde. Pourtant, il voulait voir s'amuser les enfants. Il voulait les connaître, s’en faire des amis, abriter les amours de jeunes adolescents, voir pique-niquer les couples sous son immense feuillage, rendre service aux gens, faire de l’ombre aux petits. C’était là, tout son rêve!
Pour avoir vu périr forêts entières et bois jolis aujourd’hui disparus par la faute des hommes, connaissant l’âme humaine plus qu’elle ne le voudrais, Prudence: la petite fée qui habitait le chêne depuis bien des lustres, lui répétait sans cesse:
— "Non! Surtout, n’y va pas! Tu pourrais regretter d’avoir osé un pas! Les hommes ne pensent qu’à eux! Ils ne prennent soin de rien! Ils ne savent pas gérer notre mère Nature! Tu veux te retrouver en bûches un beau matin? Je vais y aller pour toi et au retour tout te raconter; mais fais-moi la promesse de ne pas bouger! Attends que je revienne! Ce ne sera pas long! Après, tu choisiras la meilleure solution pour te sentir pleinement heureux. Et ne sois pas grognon parce que je m’en vais seule! Avant que tu ne dégages tes racines du sol, je serai de retour et ne te cacherai rien.
Grand chêne bougonna bien un peu : ce n’était pas l’envie qui lui manquait de soulever ses grosses racines du sol pour descendre juste un peu plus bas afin de suivre Prudence de ses nœuds! Euh! Pardon! De ses yeux, voulais-je dire. Cependant, il préféra rester sage et ne bougea pas ses racines d’un seul petit bout de doigts de pied (d'arbre).
Par une nuit neigeuse éclairée par la lune, pour son ami le chêne, la petite fée Prudence décida d’aller voir les gens de la vallée. Se sachant invisible, elle ne craignait pas d'être vu. Elle attendit le matin pour visiter tout le village. Vît un homme qui coupait du bois pour son chauffage. A la menuiserie, elle vît des arbres entiers, pour devenir des meubles, se faire découper. Elle vît le charpentier le rabot à la main, raboter sans remord les planches d’un tronc séché, réduisant le surplus à de simples copeaux, chevilles d’assemblage, allumettes en tous genres après que les belles planches, il est vrais, eut été transformées en tables, chaises, armoires, lits, buffets, fauteuils, bancs de fermes, luges, skis, traîneaux pour les serfs comme pour les chevaux, pupitres d’école, bureau, papier pour faire de jolis cahiers et j’en passe... Le bois était vital pour les hommes; mais se rendaient-ils compte qu'ils étaient néfastes pour toutes sortes d'arbres?...
C’est vrai qu’ils étaient bien beaux et bien pratiques ainsi devenus meubles! Les luges et les chariots étaient également d'une grande utilité; Mais ils ne pourraient jamais plus avoir de descendance? C’était grave! La forêt se dépeuplait et mourrait doucement. La flore et la faune disparaissaient sans un bruit et l’homme fermait les yeux, préférant rester dans le déni complet des ravages qu'il causait. Qu’avaient été ces arbres avant leur transformation? Un frêne, un châtaigner, un peuplier, un sapin, un boulot?...
De leur beauté première, il ne restait plus rien. Sacrifiés à jamais sur l’autel du progrès et de l'égoïsme, la forêt s’en allait en feu de cheminée, se transformait en livres, en cahiers, en crayons, en carton en jouets, en sciure et en bois de charpente sans que l’on n’y puisse rien. Le bois était partout: mais là où il devait être, il n’y avait plus que des terrains dénudés.
Prudence était tout à fait consciente des besoins des humains; mais ce qu’elle leurs reprochait, c’était de ne pas songer au reboisement de façon à toujours sauvegarder tous les endroits boisés: capital non négligeable pour le bien de notre mère nature afin qu'elle continue à distribuer ses bien faits aux humains mais aussi aux autres êtres vivants!...
Les arbres étaient bien plus utiles au monde plantés, plutôt que de finir par ne plus exister et ainsi entraîner catastrophes sur catastrophes (et nous savons tous de quoi il s'agît! Ce conte n’est là que pour faire prendre conscience aux enfants de ce que nous infligeons à notre terre nous: les adultes! Nous savons très bien que nos enfants seront les adultes de demain et que si nous ne leurs apprenons pas à respecter l'environnement dès aujourd'hui, plus tard, il sera trop tard car ils seront conditionnés à notre façon de voir les choses, ce qui n'est pas du tout la bonne solution! Nous avons tord sur toute la ligne et nous le savons!...
C'est un sujet parmi tant d’autres à aborder pour notre propre survie, ne serait-ce que pour limiter la pollution, les gaz à effets de serre et j'en passe!... Il ne faut pas oublier que les arbres absorbent notre surplus de gaz carbonique et nous fournissent en oxygène! Si nous supprimons trop d’arbres! Nous ne pourrons plus respirer! Il ne faut pas penser qu’au moment présent! Il faut aussi œuvrer pour l'avenir de nos enfants et nos petits enfants qui deviendront à leur tour des destructeurs pour leurs profits si nous n'y prenons pas garde! Pour cela, il faudrait que les mentalités changent! Ca, c’est une autre paire de manches!... Mais je m'égare, je m'égare... revenons-en à nos moutons. Euh! Pardon! A notre arbre qui voulais à tout prix connaître les humains.
Nous n'étions pas loin des fête de fin d'année. La neige avait recouvert prés, chemins et collines. Les toits des maisons commençaient à s'alourdir sous le poids de ce joli tapis blanc. Les luges et les bonhommes de neiges surgissaient de partout.
Les enfants, insouciants et heureux, faisaient des bagarres de boules de neige, confectionnaient de beaux bonhommes de neige pendant que les pères, fils et grands-pères se préparaient au plus grand événement de l’année. Les maîtresses de maison, suivis de leurs plus grandes filles, se dépêchaient d'aller faire des courses pour les plus grand préparatifs de l'année. Les hommes de tout âge allaient dans les bois avoisinants pour découvrir la perle rare: le plus beau et le plus grand des sapins qui ferait la fierté de leur maison comme l’exigeait la tradition. Tout ce beau monde partait à la recherche de l’arbre tant convoité qu’ils pourraient exposer pas trop prés de la cheminée afin qu’il ne prenne pas feu et qu’il ne perde pas ses aiguilles trop tôt. La hache sur l’épaule pour les anciens rompus à cette tâche particulière, ils se sentaient en forme pour accomplir cette besogne. Pour les jeunes hommes plein de fougue, de force et d'entrain, la tronçonneuse était devenu l’outil indispensable de rigueur pour ne pas trop se fatiguer: les tronçonneuses faisaient l’objet de toutes les convoitises de la part de ceux qui n’en n’avaient pas. Qu’importe! Les jeunes gens s’aidaient entre eux et ils s’amusaient bien à regarder faire les anciens s’échiner et se démener de façon à venir à bout de la coupe du sapin choisit.
En fin d’après midi, Chacun revenaient à pieds, traînant péniblement leur trophées choisit bien trop grand au point qu'ils avaient été obligés d'en couper un bon morceau, de préférence le bas du tronc pour ne pas en abîmer la cime ou se suspendait l'étoile du berger ou alors, en voiture, équipées de pneus neige, arborant avec fierté leur magnifique trouvaille et cette fois, à la bonne taille.
Par le comportement tout à fait démesuré des hommes en cette préparation de fête incontournable qu'était la fête de Noël, Prudence, à n'en pas douter une seconde, constatait que les humains aimaient le sapin au point d'en vouloir un tous les ans chez eux pour ces quinze jours de festivités fêtant la naissance de l'enfant Jésus. Ils aimaient cet arbre parce qu'il restait vert toute l'année, qu'il ne perdait pas ses feuilles l'hiver et qu'il avait une odeur particulière de résine très agréable qui rappelait cette époque de l'année. De plus, il était très facile à décorer, ce qui lui donnait un air majestueux et royale. Lorsqu'il était paré de ses plus belles décorations, les enfant en prenait plein leurs yeux et les adultes aussi. Le sapin symbolisait vraiment bien cette fête de Noël. C'était des atouts non négligeables; mais à y regarder de plus prêt, cela ne lui était pas bénéfique et le menait tout droit à sa perte. Grâce à ses qualités, il était l'arbre le plus prisé pour les fêtes de fin d'année. Le sapin devenait, par excellence, le centre d'attraction de chaque foyer. Pendant les quinze jours de réjouissances que représentait Noël et jour de l'an, il était honoré dans toutes les maisons. Il est vrai que pour les jours les plus importants de l'année, c'était bien d'avoir un beau sapin chez sois! En général, on le préférait fraîchement coupé le 24 décembre comme le voulais aussi la tradition. Dans toutes les maison, ça fleurait bon la résine qui révélait, à elle seule, par son odeur incomparable, la période de l'avant et permettait aux enfants, après la messe de minuit, d'attendre en piaffant d'impatience et dans leur chambre, le père noël. Ces soirs là, les petits enfants avaient bien du mal à trouver le sommeil; mais c'était à ce prix qu'ils auraient la surprise au matin, s'ils avaient été bien sages toutes l'année, de découvrir au pied du sapin, les jouets tant désirés non sans se demander comment le père noël si ventru avait pu faire pour passer dans le conduit le la cheminée sans se faire mal? et puis il fallait compter avec les maisons qui elles n'avaient pas de cheminée? Prudence savait bien qu'il y avait de la supercherie dans l'air: C'était une fée et il ne faut pas en compter, aux fées !...
Les parents n'étaient pas en reste! Ils avaient leur propre réveillon pendant que les enfants essayaient de fermer l'oeil en ne pensant qu'au lendemain matin. Mais au fait? Comment faisait le père noël lorsque les cheminée étaient allumées? Et bien! C'est tout simple! Il ramassait de la neige sur le toit qui en était recouvert d'une épaisse couche et il en lâchait de grosses poignées jusqu'à ce que le feu s'éteigne. Le père Noël, était malin et c'est pour cela que le matin, en venant découvrir les cadeaux distribués dans la nuit, vous trouviez toujours le feu de la cheminée éteint. Aujourd'hui, dans les maisons qui possèdent une cheminée, le Père Noël agit toujours de la même façon; mais pour les appartements modernes, il vaut mieux penser à laisser la porte fenêtre du balcon entrebâillée légèrement de façon à lui faciliter la tâche! Si il vous arrivait d'oublier la porte fenêtre du balcon, Père Noël avait toujours un petit lutin avec des dons magiques qui, d'un coup de claquement de doigts, ouvraient les portes-fenêtres des balcons lorsqu'il y en avait un ou bien ils se servaient d'un passe-partout pour ouvrit les portes d'entrée des appartements ou des maisons sans cheminée. Ils aidaient aussi le père noël dans la distribution des cadeaux et des jouets encombrants et cela lui facilitait bien la tâche!...
Noël! Un grand moment magique pour les enfants! Le mystère du Père Noël entrant dans les maisons par les cheminées, pour déposer les cadeaux au pied du magnifique sapin enluminé. C'était quelque chose!
— Chers parents, vous savez de quoi il en retourne concernant le papa noël! Mais jouons le jeu jusqu’au bout. Nos petits sont si heureux lorsque le Père Noël passe par la cheminée ou par la porte fenêtre du balcon que nous avons pris soin de laisser entre baillée pour lui sans oublier la collation pour qu'il puisse finir sa tournée en ayant le ventre bien plein. Rien ne nous ferait changer d'avis pour oser avouer à nos chérubins que le le Père noël est une pure invention pour vanter la sortie de la première pub de Coca-Cola dans les années 50 ! Ô! NON ! Et si ! "
Permettez quand même que je referme la parenthèse pour continuer mon histoire.
Donc, les familles, en ces fêtes qui arrivaient à grands pas, s’afféraient autour des fourneaux et pendant que les dames se préoccupaient de ne rien oublier en ces circonstances particulières, les messieurs et leurs enfants décoraient la maison, après le sapin qui passait, bien sûr, en premier. Ça se chamaillait pour savoir qui allait mettre l’étoile du berger tout en haut à la cime de l’arbre. L’effervescence était à son comble! Les maisons étaient décorées à l'intérieure comme à l'extérieur. Les bouts de jardins comme les très grands ne dérogeaient pas non plus à la tradition! Tous les villageois lorgnaient sur la déco du voisin afin de faire mieux que lui. Les décorations scintillaient par les fenêtres du salon de chaque maison. Le beau sapin enrubanné et tout illuminé se faisait remarqué par son agonie cachée par toutes ces guirlandes et ses boules de lumière. Prudence pouvait pas ne pas remarquer ce spectacle grandiose pour les yeux! Une seule ombre au tableau pour la petite fée du chêne: la destruction de la forêt de sapin lui gâchait son plaisir...
— Ah ! Ces humains ! S’écria Florella en colère. Ils n’ont pas conscience du mal qu’il vont causer à la longue par le simple fait de choisir tous les ans, un sapin, de lui supprimer la vie pour le plaisir et la fierté de l’exposer dans leur salon, devant la famille et les amis, pendant un laps de temps ne dépassant pas deux à trois semaines et quelques fois moins au regard des mois et des années qu’il aurait fallu à cet arbre pour devenir adulte. Pour les humains, un noël sans sapin n’était pas concevable! Prudence, toujours invisible, comptabilisait toutes ces allées et venues frénétiques d’un œil réprobateur et n’en perdait pas une miette. Des sapins coupés, il y en avait tellement, qu’elle en avait perdu le fil ! A travers les fenêtres des maisons, rien ne lui échappait : les guirlandes lumineuses, les guirlandes scintillantes, les boules jaune, vertes, rouges, bleues, blanches, dorées ou argentées, la neige artificielles sans oublier le papier rocher pour installer la crèche et les santons: tout était fin prêt pour recevoir le petit Jésus la nuit de la nativité. Elle ne voulait rien manquer des coutumes des hommes. Prudence écarquillait ses yeux émerveillés par la beauté du spectacle et furieuse à la foi de constater ce beau gâchis concernant ses amis les sapins. Bien sûr que l’effet rendu était magnifique ! Bien sûr que le roi des forêts était honoré! Tout ça, c’était très bien ! Mais qu’allait-il advenir ce roi des forêts après la fête sans ses épines qui immanquablement se déshydrateraient et tomberaient à cause de la chaleur des foyers. Ils se déplumerait et se retrouverait comme un vulgaire poulet prêt à rôtir au four sauf, que lui, ne serait pas rôti, mais brûlé quand on ne le retrouverait pas jeté n'importe où, abandonné lâchement sur les trottoirs et les chemins de terre qui avaient échappé encore à l'urbanisation : " Ni vu, ni connu, je t'embrouille! " C'était ça les humains ! " Après moi, le déluge ! "
Malgré ce que Prudence aurait aimée croire de ces humains, Ils étaient un tantinet orgueilleux et imbus d'eux-même ces bipèdes et très éloignés de l'époque où les homo-sapiens respectaient la nature qui pouvait encore être fière de sa beauté virginale !...
Ces jeunes sapins aux branches encore tendres qui, jadis se dressaient fièrement, armées de leurs épineuses d’un beau verts encore clair : ces mêmes jeunes sapins n’avaient plus que des branches mortes qui ne constituaient que l’armature d’un squelette d’arbre tout rabougrit ou même les chiens venaient se soulager sur lui : seule victime muette, humiliée, dépouillée de sa magnificence originelle.
Prudence ne pu s’empêcher de se projeter quelques centaines d’années en avant et ce qu’elle découvrit, lui fît froid dans le dos : la planète était pratiquement devenue un désert là, où avant, il n’y avait que bois, prairies verdoyantes, rivières lacs et forêts, il n'y avait plus que béton. Tout n'était plus que routes immeubles. Les espaces verts si nécessaires à notre vie, n'avaient plus leur place. Les humains avaient tout décimé par leurs cupidité, leur inconscience, leur irresponsabilité etc. En 2050, les humains se déchiraient pour un peu d’eau et par voix de conséquence, pour la nourriture de quoi s'habiller car rien ne poussant plus, tout était caution à querelles quotidiennes, allant jusqu'à s'entre-tuer. La planète était devenu un enfer. La nourriture devenait de plus en plus rare, faute, bien sûr, du manque d’eau et d’insectes pollinisateurs. Il n'y avait plus de fleurs puisque plus d’abeilles ni papillons ni oiseaux pour butiner et transporter le pollen d’une fleur à l’autre. Le soleil brûlait les derniers végétaux qui essayaient de s’adapter à l’aridité des sols. L’érosion était partout ! Qu'était devenue la splendeur de ces arbres ornant la montagne, les pleines, les vallées, absorbant le gaz carbonique et donnant de l'oxygène afin que l'air soit respirable à tous les animaux de la terre : y comprit les hommes. Qu'étaient devenus les rois des forêts à qui l'on avait ôté la vie par ignorance, plaisir et pur égoïsme ? Si la terre ne pouvait plus, par ses arbres, produire de l'oxygène, s'en était fichu de l'humanité !
— c'est bien ce que je pensais ! Se dit-elle tout haut. En l'année 2016 qui va commencer, il faudrait songer à faire des efforts et devenir raisonnable ! Il ne reste guère de temps pour faire marche arrière et renverser la vapeur ! A ce train-là, notre forêt et toutes les forêts du monde ne tiendront plus longtemps et nous non plus ! Dans trente ou cinquante ans, ce sera le commencement de la fin ! Le compte à rebours est déjà commencer depuis un bon bout de temps !...
Prudence en avait assez vu. Il fallait repartir et affronter son époque qui, somme toute, n’étaient pas encore si mal par rapport à ce à quoi elle venait d'assister.
Après bien des hésitations et mûres réflexions, Prudence prit une résolution: il fallait, sans tarder, trouver une solution pour protéger son arbre de la destruction. Il n’était pas souhaitable pour son ami le chêne qu’il quitta sa montagne pour vivre auprès des hommes. Il serait bien vite coupé pour prendre d’autres formes sans même qu’on se soucia s’il souffrait car, à part les petits être des bois et des forêts, nul ne pouvait entendre les plaintes des arbres en souffrance, toutes catégories confondues.
Après moult réflexions, notre petite fée revînt vers son cher ami le chêne et n'omit rien de tout ce qu'elle avait pu observer dans la vallée. L'arbre comprit alors qu'il était mieux sur sa montagne entouré par ses amis les bêtes et les petits habitants des bois.
— " Que faisons-nous de ce que la nature nous offre une fois que nous n'en avons plus besoin ?... Sommes-nous seulement conscients que tout vient de son sol... De notre vaisseau qu'est la terre, porteuse de ce qui est bon pour nous ; mais aussi, et malheureusement, de tout ce que nous en faisons de mauvais par cupidité, égoïsme, irresponsabilité ? Que laisserons-nous à nos enfants ?... Auront-ils seulement le temps de vivre et profiter de toute ce nous, nous profitons ?..."
N. GHIS.
Texte réécrit en 2016.
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Joli Cadeau de mon amie Cyndérella
Tags : sapin, noël, hommes, arbres, neige, boules, luges, fée, lutins, gnomes, farfadets, source, barrage, machines, haches, foyers, Prudence, conte
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Commentaires
Merveilleux conte, j'adore Noel c'est magique. Bonne soirée. lilie♥
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Lundi 24 Octobre 2016 à 19:48
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Bonjour ma petite Ghislaine,
Me voici sur ton blog de contes et nouvelles que j'adore.J'ai relu ce conte avec un grand intérêt, j'adore l'histoire ! Cela fait du bien de s'évader du quotidien en venant sur les blogs
J'ai réécrit deux de mes poèmes + un conte gothiques, j'ai eu envie de les refaire dans le genre féerique car cela me convient mieux à présent.Ils seront dans mon blog dans quelques semaines...Depuis plusieurs années que j'étais gothique, j'ai fais le tour de cet univers et je me suis lassée.Je n'ai plus le look non plus.J'adore ce qui est féerique et Fantasy depuis que je suis enfant, alors...
Je te souhaite de passer un agréable week-end mon amie adorée.Bon courage pour ton roman !
Gros bisous de mon mari et moi.
Florence
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Samedi 12 Novembre 2016 à 19:47
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Bonjour chère Ghislaine,c est toujours agréable de lire chez toi c est que du bonheur merci pour tes jolis univers,je te souhaite une bonne journée...gros bisous...Pascal
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Mercredi 9 Août 2017 à 12:59
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Bonsoir ma petite Ghislaine,
J'ai relu ton conte avec grand plaisir, je l'adore ! Tu as une plume talentueuse et c'est agréable de parcourir tes textes.Tu as choisi des belles images pour illustrer ce conte, j'adore également celles qui sont dans tes menus.Comme tout cela est beau !
J'ai mis ce blog dans les liens de mon blog fantasy (+ ton blog amitié).
J'espère que tu vas bien ainsi que ton mari ? Fernand et moi ça va malgré la pluie.Marre de ce temps humide ! On préférerait un froid sec, au moins il y aurait du soleil.
Dans mon blog fantasy je poste des belles images féeriques, elfes, licornes...et aussi des films ou séries, des artistes, des contes que je trouve sur Internet, l'univers médiéval...Il y aura également mes poèmes et mes contes (pas tous mais seulement ceux qui sont féeriques).Je varie mes articles.
Dans mon blog mode, j'ai programmé des articles jusqu'en début février, après plus rien.J'ai toujours mon blog art-lyrique mais je ne poste plus rien, je le laisse en ligne pour ceux qui aiment.
Au plaisir de te lire ma douce amie.Bonne soirée et agréable fin de semaine.
Gros bisous de nous deux.
Révérence Florence
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Révérence ma douce Ghislaine,
Tu as plusieurs contes et nouvelles postés, je ne peux pas tous les lire et je ne sais pas où donner de la tête lol J'ai lu ce conte dont le titre m'a interpellé.J'ai adoré !! Quelle belle histoire ! Au fil de ma lecture je voyais les personnages évoluer, j'imaginais les lieux...Quand je te dis que mon imagination est débordante lol
Je n'ai pas lu tout ce que tu as écris, dès que je peux je m'y attèle.Tu prends le temps de lire mes écrits alors c'est normal que j'en fasse autant avec les liens.Tu as bien fais de faire partager tes contes et tes nouvelles dans ce blog, idem pour tes poèmes et tes textes de chansons, tu as un grand talent mon amie, et je suis sincère.Entre amies, écrivaines en herbe, il faut bien se soutenir J'admire ta plume et ton talent.Et quelles belles images tu choisis pour illustrer tes écrits, cela enrichit davantage tes oeuvres et les met en valeur.
Merci pour ce merveilleux moment de lecture et d'évasion.Gros bisous et amitié de Florence
Merci ma puce pour tous tes compliments qui me font chaud au cœur. A part mon tendre Jean-Michel, Dans ma belle-famille, personne ne s'intéresse à ce que je fais. Ils sont plus intéressés par leur petite vie étriquée et n'on rien à faire d'une belles sœur qui écrit... Ca ne li pas. La musique: oui; mais la lecture: non! Enfin! C'est comme ça!...